
Où en sont les travaux de sécurisation de Notre-Dame de Paris ?
Notre-Dame de Paris est un édifice à la fois religieux et patrimonial. Connue de tous sous la dénomination Notre-Dame, cette cathédrale située sur l’île de la Cité est dédiée à la Vierge Marie. Construite sous l’impulsion de l’évêque Maurice de Sully, Notre-Dame figure parmi le monument le plus visité en Europe et l’un des plus fréquentés au monde.
Cependant, le 15 avril 2019, la cathédrale a connu un violent incendie qui a détruit la totalité de la toiture et la flèche. Ce sinistre nous mène aujourd’hui à poser la question concernant les travaux de sécurisation de l’édifice.
Les professionnels qui s’occupent des travaux de sauvegarde
Quatre grandes entreprises issues du groupe des monuments historiques s’occupent des travaux de sauvegarde de la cathédrale. Dans le domaine de la maçonnerie, on trouve la firme Pierre-Noël. Par ailleurs, c’est Le Bras qui est en charge de la charpente et de la couverture.
La structure est assurée par Socra et l’échafaudage par Europe. Plus de 70 professionnels, tous métiers confondus (location nacelle, spécialiste des matériaux, architectes, archéologues…) se sont mobilisés pour veiller à la conservation du monument. Ils font continuellement de leur mieux pour récupérer les éléments décoratifs et renforcer la structure de la bâtisse. Les pièces retrouvées seront ensuite placées dans des coffres blindés afin de prévenir les vols ou d’autres incidents.
Les mesures prises pour protéger l’édifice de l’intempérie
Étant donné que la toiture de la cathédrale et la flèche ont subi un important dommage, les professionnels chargés de la restauration de l’édifice ont déployé une sorte de parapluie temporaire pour mettre le site à l’abris de l’eau.
Des spécialistes de location nacelle élévatrice ont donné un coup de main pour faciliter les tâches en hauteur. Cette bâche, qui couvre l’extérieur et l’intérieur, limite les risques de dégradations et d’affaissements et permet aux ouvriers de réaliser les travaux de reconstruction.
Sécurisation des voûtes
Les travaux de sécurisation ont été prévus sur une durée de douze semaines. Les premières tâches consistent à récolter les gravats à l’intérieur de l’édifice. Ces étapes sont indispensables avant de lancer un rapport déterminant les conditions dans lesquelles se trouvent les voûtes et la structure du monument. Pour protéger les voûtes, le retrait des vitraux s’avère nécessaire.
Pour ce faire, les spécialistes ont fait passer des poutres à l’intérieur dans le but de compenser une partie du poids de la charpente et de garantir la solidité de la structure. Des maîtres verriers, au nombre total de sept, œuvrent actuellement afin de déposer les 1 000 m2 de vitraux dont la plupart sont restés intacts.